Alors que les transactions immobilières résidentielles ont chuté à un niveau sans précédent en mars, un sondage de la Banque Royale (RBC) révèle qu’un regain d’optimisme est en train d’émerger au sein de la population québécoise à l’égard du marché de l’immobilier.
Le sondage annuel de RBC sur les tendances immobilières révèle que 34 % des Québécois interrogés ont exprimé leur confiance dans les perspectives du secteur immobilier pour l’année à venir. En revanche, leurs homologues canadiens ont un point de vue divergent, puisque seulement 30 % d’entre eux se disent optimistes et que 48 % d’entre eux nourrissent des craintes. Au Québec, 34 % des répondants ont fait part de leur inquiétude.
De plus, 35 % des participants québécois prévoient de payer moins cher pour une résidence cette année par rapport à l’année précédente.
Les données récentes de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) semblent corroborer leurs attentes. Malgré la baisse de 28 % du nombre de propriétés vendues en mars par rapport à la même période l’an dernier, les prix ont continué de suivre une trajectoire graduelle à la baisse.
Par exemple, le prix médian des maisons unifamiliales au Québec a diminué de 5 % pour s’établir à 535 000 $. Parallèlement, le prix moyen des copropriétés a diminué pour s’établir à 381 500 $. Selon une révélation remarquable de RBC, 17 % des personnes interrogées ont estimé qu’il serait nécessaire de prolonger leur séjour dans la demeure familiale pour réaliser leurs aspirations en matière d’accession à la propriété. Cette constatation pourrait réconforter certains parents québécois, puisque la proportion grimpe à 35 % ailleurs au Canada.
L’enquête révèle que 17 % des répondants croient qu’ils doivent reporter leur projet de maternité pour acheter une maison. À cet égard, la position du Québec contraste fortement avec celle du reste du Canada, où 40 % des répondants ont la même conviction.
Souce: Les Affaires